Green Pice des apprentis terroristes qui peuvent le devenir quand on voit ce qu'ils ont tenté hier dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale. Qui était leurs
complices, des gauchistes bien entendu, car ce ne sont pas de vrais républicains qui se seraient prêtés à cette mascarade ignoble dans une démocratie comme la nôtre. Et pourtant si !! Pourquoi
? Mais parce que notre république est permissive, molle et à l'écoute de toutes les pressions, il y a toujours une élection en suspend... Alors vous comprenez, chèvres et choux font la loi.
Va-t-on arrêter ces malfaisants ? Va-t-on les poursuivre en justice ?? Non bien sûr, des gauchistes volent déjà à leur secours. Et si parmi eux, grâce à ces complicités, s'était infiltré un
fanatique islamiste ou trotskiste anarchiste et qu'il ait fait sauter une bombe... Question ?????
Maintenant ces grands excités de la cause écologiste, la France pour eux n'est pas le bon endroit, notre pays pollue beaucoup moins que la Chine, l'Inde, la Russie et les USA. Voilà pour des
hommes si forts, si courageux, si intrépides de vrais terrains d'action. Donc je leur demande daller courageusement aux yeux du monde, investir avec force gesticulation, banderoles et
beuglements, les parlements de ces pays, leurs industries polluantes, et autres ères de jeux.
Allez courage, le monde aura les yeux fixés sur votre intrépide courage
desséchant celles qui avaient fait l'effort de croître.
La fontaine n'avait plus qu'un filet d'eau et les hommes partageaient cette
source de vie avec les quelques animaux domestiques. La mieux servie
était la mule qui tournait la grande meule du moulin à huile d'olive, puis les
pères qui passaient tout le jour sous les feux du soleil. Buvaient un peu
ensuite, les mères et les enfants. Les vieux suçotaient un chiffon qu'on
mouillait de temps en temps. L'inquiétude même résignée, gagnait le
village, la disette et la soif avaient déjà tué quelques personnes âgées et
des bambins trop faibles pour cette nouvelle épreuve.
Le soir dans la fraîcheur de l’église, venant de toute part des silhouettes
noires portant de petites lumières vacillantes, remplissaient la nef, le curé
couché au pied de l'autel, le front sur la pierre, les bras en croix, implorait
la providence. Les ombres noires marmonnaient. Il fut décidé que le
lendemain une grande procession aurait lieu autour de la fontaine avec toute
la population, le prêtre recevrait le concours de moines d'un lointain
monastère connu pour ses miracles. La cérémonie fut impressionnante de
ferveur et de piété, l’homme d'Église ouvrait en tête le cortège
accompagné de huit jeunes enfants qui portaient des cierges, suivaient les
religieux qui sur leurs épaules supportaient la lourde chasse chamarrée
d'or et de gemmes qui contenait une relique de Saint. Les hommes les plus
forts marchaient torse et pieds nus, la main droite armée d'une longue
poignée de chanvres dont ils se fouettaient le dos d'un va-et-vient
hystérique, en silence, les dents serrées.Ils enduraient cette souffrance
terrible depuis bientôt deux heures, le sang perlait de leurs plaies et
s'écoulait lentement le long de leurs reins meurtris. Les femmes les mains
jointes suivaient à genoux en grimaçant de douleur, et pourtant leurs yeux
levés vers le ciel imploraient le pardon et suppliaient pour que la pluie
arrive. Les plus vieux, qui ne pouvaient se rallier à la procession étaient
assis sur les bancs et se signaient à chaque passage de la relique en
marmonnant leur chapelet.
La poussière soulevée par tous ces dévots en marche, séchait les bouches
et les gorges, tant de piété et de souffrance, ils en étaient sûr apitoieraient
Dieu et ses saints. Un petit vent s'était levé, apportant un peu de fraîcheur
aux pénitents, la respiration était plus facile et les vêtements trempés de
sueur, sous ce souffle bienfaisant s’asséchaient tout en rafraîchissant les
corps endoloris. La nuit s’avançait et sous le ciel lumineux la procession
continuait sa ronde, les pas étaient plus lents et plus lourds, l’épuisement
allait l’emporter sur la foi. L’abbé s’arrêta devant l’église et tous
maigre seigle dans des champs grillés par un généreux soleil. Les maisons
du hameau sont basses, beaucoup avec terrasses et groupées le long de
notre unique rue qui mène à la place de l'église, là sous un grand et vieux
figuier, coule notre source.
Elle jaillit d'une grosse pierre grise que les hommes ont sculptée de visages
de saints protecteurs. Au-dessus du bec en fonte, ils ont creusé une niche,
que les femmes ont décorée, elles y ont installé une madone vêtue d’une
belle robe bleue, ses deux mains blanches tendues vers nous, comme si elle
nous offrait quelque chose. Car que pourrait-elle nous demander ? Une
bougie brûle en permanence dans cette niche, ce sont nos mères qui
entretiennent cette petite flamme, prière désespérée comme le chagrin qui
habite leur cœur.
Pour mieux résister aux assauts du soleil, nos maisons sont blanchies à la
chaux, les ouvertures portes et fenêtres sont réduites au maximum, et nos
volets pleins sont fermés tout le jour, ils ne seront ouverts que le soir afin
de laisser pénétrer la fraîcheur de la nuit. L'entrée est protégée d'une toile
de jute souvent rapiécée, qui sert tout autant à protéger du soleil que de
chasse-mouches. L'intérieur se compose d'une grande salle au sol de terre
battue, aux murs bien blancs, sauf autour de l'âtre recouvert de suie. La
misère est visible dans le dénuement de ces habitats, une table massive,
deux bancs, quelques étagères pour les pots et écuelles, un chaudron dans
la cheminée. Dans un coin de la pièce, quatre planches assemblées
retiennent un matelas de toile bourrée de crin, un rideau de même matière
qui descend d'une poutre fait séparation de ce qui est la chambre des
parents. Dans l’angle opposé, il y a des nattes qui sont déroulées le soir
pour servir de couches aux enfants.
À cette heure chaude du jour, le village est quasiment vide et
particulièrement silencieux. Seul le filet d'eau de la source, qui ronge
depuis des siècles le fond de son bassin, chante à cette heure sur la place.
De temps à autre, un vagissement de bébé crève cette torpeur, vite arrêté
par les soins de sa grand-mère qui le veille. Même les animaux domestiques
se taisent. Bénifaîo est en léthargie.
Quant aux adultes et les enfants, ils sont aux champs, car, ici, pour faire pousser des pois chiches et quelques piments, le travail est dur et requiert la participation de tous petits
et grands. Cette année le labeur sera plus pénible encore et plus dure la misère. Une interminable sécheresse brûle nos terres, empêchant les graines de germer et
Tous les Français connaissent le pinaillage exaspérant des architectes des monuments de France et leurs acolytes de l'urbanisme, qui vont venir chez vous vérifier,
contrôler votre espace de vie, et vous contraindre et tout vous interdire pour un centimètre en trop en hauteur ou en largeur et un pigment de plus ou de moins dans vos peintures... Et c'est
comme cela ou ne rien faire, il faut accepter, à croire qu'il y aurait un certain plaisir à pouvoir dire NON !!!!!!!
Par contre il faudrait que les français acceptent sous le joug et la contrainte du politiquement correct, la construction de Minarets dans leurs villes et peut-être sous leurs fenêtres, sans rien
dire et sans que cela n'offusque nos fameux responsables de l'urbanisme... Vous avez dit Bizarre !!!!!!!
Après le vote démocratique de nos amis Suisse, voilà nos sourdingues de politiques français qui montent aux créneaux pour défendre l'islam, bien sûr sans tenir compte de l'avis de leurs
électeurs. Pourtant les français dans leur grande majorité approuvent la décision Suisse... C'est un beau cadeau fait au FN et à sa future présidente Martine le Pen. C'est bien dommage et même
dommageable.
BENIFAYO
passage de calme plat, un bon vent d’est nous faisait avancer à bonne
voilure. Que notre grosse Caraque soit bercée par des eaux trop étales ou
chahutées par un roulis incessant, pour le jeune mousse que j’étais, rien ne
changeait, j’étais toujours malade. Incapable de tenir sur mes jambes, je
roulais d’un bord à l’autre m’accrochant à tout ce qui pouvait m’empêcher
de tomber. Comment peut-on vomir pendant tant de jours, sans jamais
pouvoir avaler la moindre nourriture ? Je ne trouvais pas la réponse,
mais sans cesse mon estomac se révulsait. Cette sensation insupportable
me poursuivait jusque sur le bat-flanc ou mon oncle m’installait. Avec
douceur il me posait des compresses fraîches sur le front et restait près
de moi jusqu’à ce qu’épuisé je m’endorme.
A cette époque, insouciant je vivais heureux avec mes frères et ma sœur,
entouré de l’amour de mes parents. Pourtant, la vie était rude et difficile
pour toute la famille et notre pauvre terre aride avait du mal à nous
nourrir malgré un travail quotidien harassant.
Cette année-là avait été particulièrement sombre....
Bénifayo, drôle de nom pour un drôle de petit village niché sur des coteaux
brûlants au nord de Valencia. Loin des riches vallées de la Turia et de la
Jûcar où poussent, oranges, poivrons, salades et belles pastèques. Ici où
même l'eau manque souvent, on ne peut espérer que des pois chiches et un
A suivre..