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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 23:02

qui quittent leur pays au moment ou il va avoir le plus besoin d'eux, cela est pour le moins bizarre ! N'ont-ils pas fait la révolution du jasmin pour se débarrasser de leur dictateur, de sa police répressive et tortionnaire et de la mafia familiale qui les spoliait de tout leurs biens... C'est fait, grâce à toute cette jeunesse courageuse et une armée patriotique qui a su choisir le peuple contre l'oppression.

Alors, pourquoi cette massive désertion d'une patrie maintenant libre et respectueuse des droits de l'homme... Ou serait le risque de rester chez soi, sur sa terre manches retroussées pour bâtir ensemble cette nouvelle et prometteuse Tunisie. Personne de pourra comprendre cet abandon de son pays dans une telle période de renouveau et de reconstruction...

 

La Tunisie va vous juger, mais aussi vos familles et vos amis, déserter en ces moments cela ne peut se comprendre. Vous quitter l'espoir d'une vie meilleure chez vous parmi les vôtres, pour des mirages qui brilleraient en Europe et en France et malheureusement vous n'avez rien à attendre de l'Europe, il n'y a plus de place pour vous et surtout pas d'avenir. Vous vous exprimez difficilement dans une langue Européenne, vous n'avez pas de qualification, et même si chez vous, vous avez eu un diplôme il ne sera pas reconnu en Europe.

Les Européens viennent de subir un grande crise qui a touché tout un chacun, le chômage fait des ravages et les gens sont inquiets pour leur avenir et celui de leurs enfants. De plus l'Europe sature déjà sous le poids de l'immigration, trop c'est trop et elle n'en peut plus. Ce ne sont pas que les pays qui vont refuser de nouveaux immigrants,ce sont tous les peuples d'Europe ou vous prenez le risque d'être mal accueilli. Les caisses sont vides, demander à tous ces gens de faire quelque chose pour vous, c'est maintenant au-dessus de leur bonne volonté, mais surtout de leurs moyens. Le peu qu'il y a à se partager, ils le veulent pour eux, pour leurs familles et leur avenir qu'ils voient en ce moment bien sombre.

Restez en Tunisie, ce pays a besoin de ses enfants

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 18:15

sur le site WWW.thebookedition.com, mon roman " Icheïri l'enfant Caraïbe " Un roman d'aventure maritime aux nombreux rebondissements, qui vous mènera de Valence aux côtes africaines de l'ouest, puis suite à un épouvantable naufrage, un petit Espagnol de douze ans échouera sur une île des Caraïbes... Vingt ans avant Ch.Colomb. recueilli par les Indiens et sauvé, va-t-il un jour reconnaître les siens ou les combattre......................... Si vous aimez l'aventure et le dépaysement, tout est dans ce roman. Bonne lecture et amitiés.

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 17:00

L'immigration a saturé l'Europe tout entière, le coût en est colossal et en temps de période à la croissance aussi faible, la charge sur chacun d'entre nous est devenue insupportable. De plus sur le plan de l'intégration c'est le fiasco total. Le communautarisme de ces populations, le fossé de culturel et leur religion incompatible avec nos valeurs laïques et républicaine nous différencient et nous séparent à tout jamais..... le voile intégral, les mariages forcés, le mépris des femmes, l'excision des petites filles, les prières dans nos rues, les incivilités permanentes, les voies de fait sur les personnes âgées, la délinquance, la drogue, le refus manifeste de nos lois et de tout représentant de la force publique, les braquages et crimes quotidien, tout cela fait largement déborder la coupe. 

Le monde entier a pu suivre les événements de Tunisie et voila une bonne chose de faite pour le peuple Tunisien... Les voila enfin en démocratie ( c'est ce qu'ils souhaitaient ) A eux maintenant et surtout a leur jeunesse de construire un pays libre et prospère ou il fera bon vivre. ... c'est ce que nous pensions et avec raison, personne ici n'aurait pensé autrement. En 1945 à la fin de la guerre la France était dévastée bien plus que la Tunisie d'aujourd'hui, mais il n'est pas venu à l'esprit de personne, surtout pas la jeunesse de déserter notre pays qui avait encore tant besoin de nous... Alors que fait cette jeunesse Tunisienne qui fuit en masse son pays. Ils n'ont plus la bonne excuse de la peur de la dictature, de la répression de la police politique, tout cela est terminé. Alors ?????

Il est impossible pour l'Europe et la France d'accepter tous ces nouveaux arrivants. En ce qui nous concerne, nous n'en avons plus les moyens, ceux déjà ici pèsent énormément sur le pouvoir d'achat de chacun et pèsent aussi d'une façon insupportable sur le budget de la nation... connaissez-vous vraiment ce que touche du jour au lendemain un nouvel arrivant ?? ON NE PEUT PLUS, quoiqu'en pense les socialistes et leurs alliés extrémistes comme Melenchon & Besancenot, qui veulent eux aussi toujours plus d'immigrés et surtout qu'on régularise tout de suite tous les sans papiers. Vous imaginez les socialistes et les orphelins du bolchevisme à la tête de la France.... NON J'ESPERE

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 00:50

Avec son meilleur ami Ubain du Roissey sieur de Chardonville, lui-même bien délaissé par la fortune, notre jeune seigneur de Quenonville échafaudait des projets de conquêtes et de rapide richesse. Depuis un siècle, l’aventure des galions espagnols remplis d’or chauffait les têtes, et combien d’aventuriers comme eux avaient déjà rêvé de s’en emparer ? Politiquement, la chose n’était pas simple, car les Espagnols et les Portugais dès la découverte du Nouveau Monde s’étaient fait attribuer par le Pape la suprématie sur tous ces océans.  Henri IV n’avait jamais accepté l’abandon du principe de la liberté des mers, aussi réclamée par les amirautés de France, et cela même avant la prospection de l’Amérique. De guerre lasse, il fût convenu qu’au-delà de la ligne équinoxiale le plus fort serait le maître, sans que ces querelles interviennent sur les relations des puissances en Europe. De ce jour la ligne équatoriale fut nommée la « Ligne des Amitiés».

 

Voilà qui faisait bien l’affaire de nos amis. Quelle belle espérance pour nos Normands que de partir courir des mers ou naviguaient des galions remplis d’or et d’argent. Pour Pierre il y avait dans cette perspective deux motivations, aller au loin faire rapidement fortune et se venger des désastres que les Espagnols avaient commis sur leurs terres, entraînant tous les siens dans la ruine.

 

Les jeunes gens se jurèrent fidélité et assistance dans cette entreprise que rien ne saurait, plus interrompre. Pour régler les détails du voyage, il ne manquait que l’argent. Pour Pierre il lui restait quelques livres de la dernière propriété vendue par son frère aîné, quant à Urbain, sa famille pouvait lui avancer un petit pécule. Enfin parmi leurs relations ils découvrirent un prêteur qui compléta les quatre cents livres indispensables à l’expédition.

 

Leur premier souci était d’armer un bon navire. Informés des choses de la mer et excellents marins tous les deux, ils avaient une idée bien arrêtée du bâtiment qui devait leur apporter la fortune. Ils parcoururent la côte de Rouen à Dieppe, questionnant et visitant tous les chantiers. Ils le trouvèrent un matin au fond d’un bassin, soutenu par ses étais, des hommes s’activaient à radouber sa coque. C’était une de ces goélettes appelées brigantin. Un deux-mâts à la proue fine et allongée, taillée pour la course. Aussi rapide pour fondre sur l’ennemi que pour rompre en cas d’urgente nécessité. Il était à vendre.

 

Comme équipage nos coureurs des mers souhaitaient des hommes jeunes et forts qui soient aussi bons marins que bons corsaires.Quelques jours leur suffirent pour rassembler trente-cinq gaillards, prêts à risquer leur vie pour s’emparer de l’or des Espagnols. Beaucoup avaient déjà accompli ce genre de voyage, leur expérience s’avérerait bien utile.

 

Leur brigantin affichait fière allure dans le port de Dieppe. Le chantier avait mené à bonne fin un travail satisfaisant et ce navire pouvait maintenant partir au large pour longtemps. Son nouveau nom brillait sur sa coque en lettre d’or : « NORMAND D'ABORD ».

 

L’appareillage tirait à son terme, des voiles, des cordages de rechange, avaient été embarqués pour plusieurs mois de navigation. Ainsi que le matériel et les outils nécessaires à l’entretien, ou aux éventuelles réparations. Ils durent restreindre l’armement, car ce genre de bâtiment devait pouvoir garder toute sa vitesse, et la surcharge devenait l’ennemie de cette qualité. Aussi l’avaient-t-ils équipé de quatre bouches à feu, et de deux pierriers, par contre l’armurerie regorgeait de mousquets, de pistolets, de haches, sabres et piques. Dans un coin dix barils de poudre, et six caisses de galets bien calibrés, utiles pour charger les pierriers.

 

 

 

 

chapitre VII

 

 

Le rêve rend vos projets mirifiques, la réalité exige de vous beaucoup de volonté et de courage pour les poursuivre. En effet, voici déjà plus de quatre ans que nos Normands errent dans les mers du Pérou. Bien sûr, ils en ont vu des galions, des quantités de galions, mais tous armés de 35 à 80 canons, et escortés de frégates de guerre toutes aussi rapides que leur brigantin.

 

Nombreux pirates, ont pensé, avant eux, à s’emparer de l’or des Espagnols. Au début beaucoup y arrivèrent, car les Espagnols n’avaient pas anticipé la convoitise, qu’allaient déclencher ces richesses. Pour Belain d’Esnambuc et ses amis, ce temps était révolu.

 

Leurs provisions depuis longtemps épuisées, il leur fallait trouver des ressources et des alliés. Ils réalisèrent un peu de commerce avec les Indiens, puis avec les boucaniers à qui ils achetèrent de la viande fumée, qu’ils revendaient dans les îles occupées par quelques européens, des artisans qui travaillaient pour les pirates.

 

C’est là qu’ils firent la connaissance de quelques capitaines de renom, dont la réputation se transformait en légende dans toutes les îles. Le Gouverneur espagnol avait mis leurs têtes à prix. Cela les amusait beaucoup.

 

Justement, ils avaient besoin d’un lièvre, un bateau rapide pouvant aller taquiner une armada, afin d’obliger quelques frégates de guerre à le prendre en chasse. Ce passe-temps, leur avait rapporté un peu d’or et quelques boulets, malgré tout nos Normands étaient fiers d’avoir pu démontrer aux Espagnols et aux pirates, leurs grandes qualités de marin.

 

Cette longue attente, qui décevait tous leurs espoirs, commençait à miner le moral. Les hommes comme les chefs avaient le mal du pays, beaucoup étaient mariés et avaient des enfants. Par quelques navires français, tous avaient pu faire passer pour leur famille un peu d’or et quelques lettres.

 

Ils achetèrent en rassemblant tout leur argent, un chargement de tabac, puis reprirent le chemin de la France.

 

Pour Pierre et son ami Urbain, il n’était pas question de renoncer, leur projet de faire fortune subsistait toujours intact dans leur coeur. Ils allaient mettre à profit ce séjour pour rassurer leurs parents, remplacer les hommes qui souhaiteraient rester, et aussi faire radouber leur bateau qui en avait bien besoin.

 

La vente du tabac s’avéra une très bonne affaire, et, le partage effectué, tous s’en trouvèrent comblés.

 

Pierre donna rendez-vous aux marins qui voudraient repartir aux îles, pour dans six mois jour pour jour. Le brigantin fut confié au chantier dont ils avaient été satisfaits, puis nos deux amis se séparèrent, chacun partant de son côté pour rejoindre les siens.

 

Presque tout l’équipage était là le jour convenu, ils admiraient leur chef et lui faisaient confiance. Ils attendaient, de lui, gloire et fortune. Ces retrouvailles furent une joie partagée par tous. On fit ripaille et l’on but beaucoup de bon cidre et de calva. 

 

Leur bateau à nouveau flambant neuf, l’armement vite terminé, les hommes retrouvèrent sans effort leur place dans l’équipage. La traversée se fit sans encombre et sans mauvaise rencontre, ils croisèrent une armada de galions, mais ils évitèrent de  s’en approcher. Une de leurs frégates, à titre sans doute de semonce, tira une salve de coups de canon, les boulets soulevèrent de grandes gerbes d’eau bien loin de nous. Nous ne répondîmes pas.

 

 

Chapitre VIII

 

L’errance du « Normand D'abord » reprit et dura encore quelques années, sans apporter cette fortune tant attendue.Les prises étaient maigres, et leur petit commerce leur rapportait juste de quoi vivre.

 

La révolte grondait parmi les hommes qui perdaient un à un tout espoir de capture, le rêve de prise de galions regorgeant d’or espagnol s’estompait et laissait place à un cauchemar.

 

Heureusement, la nature entreprenante et courageuse de Belain d’Esnambuc,  sut se ressaisir, son charisme et l’ascendant qu’il avait sur ses marins, suffit à ramener le calme, et tous écoutant sa harangue, virent à nouveau briller la lumière de l’espérance.

 

C’était une belle journée de l’an de grâce 1625. Un vent léger menait à bonne allure notre brigantin, et les hommes paressaient en admirant la beauté des îles qu’ils côtoyaient. Ils naviguaient en ce moment entre la Jamaïque et Cuba. C’est à cet instant, que, débouchant devant la baie des Caïmans, ils aperçurent ce galion espagnol caché par une mangrove. Sans doute avait-il subi une avarie, qui l’avait contraint à quitter l’armada. Il avait cherché refuge dans cette baie, le temps nécessaire à ses réparations.

 

Enfin, leur jour de chance se présentait à eux. D’Esnambu

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 11:59

Pierre grandissait heureux et choyé par une famille unie.sa mère rivalisait de tendresse et d’affection avec sa nourrice.Quand à son père dès que ses affaires lui en laissaient le temps il aimait à jouer avec ses enfants. C’était de grandes promenades en forêt pour y cueillir des baies ou des champignons. Pierre sur ses petites jambes suivait sans se plaindre ses frères et sœurs.Ce qu’il aimait le plus c’était la découverte,la nouveauté l’émerveillait toujours.

 

Ainsi dans sa belle province qu’il chérira toute sa vie, Pierre Belin D’Esnambuc totalement inconscient de son aventureux destin, vivait les plus beaux jours de son existence.Rien ne semblait pouvoir déranger ou troubler cette harmonie.

 

Sauf l’année 1589. L’assassinat du roi Henri III frappa la France comme un coup de tonnerre.Déjà endeuillée par les longues et désastreuses guerres de religion, la voici confrontée à une bataille de succession. Henri IV doit prendre les armes pour conquérir son royaume.

 

La terre nourrissait de bonnes récoltes bientôt à maturité.Les granges étaient pleines de fourrage, les troupeaux n’auraient pas faim cet hiver prochain. À l’automne pour les grandes foires il y aurait du bon grain et de belles bêtes à vendre.

 

La matinée s’annonçait paisible au Manoir de Quenonville, quand le galop d’un cheval résonna sur les pavés de la cour d’honneur.

 

— Mon seigneur, mon seigneur, les granges brûlent à Baons-le-Comte, et à Vauville, quant aux récoltes des centaines de chevaux les piétinent, depuis Allouville jusqu’à Louvetot. Tout ce qui n’est pas écrasé, est brûlé. Les fermes sont pillées et ceux qui résistent sont tués. Les troupes du Duc de Mayenne secondées par ses mercenaires espagnols venus des Flandres saccagent tout sur leur passage.

 

— Que pouvons-nous faire, sinon de mettre nos familles à l’abri ? Mais que fait Henri IV ? ou est son armée ? s’il se désintéresse de nous s’en est fini de notre Normandie.

 

Comme il l’espérait Henri IV arriva avec ses hommes d’armes, malheureusement la bataille se concentra sur le fief des D’Esnambuc. Les deux osts se rencontrèrent dans la région d’Yvetot, puis plus tard dans la commune de Bois Himont et la forêt de Maulevrier, ou 3000 ligueurs furent mis en pièces. Cette longue période de combats acheva de dévaster terres et cheptel, de la Maison D’Esnambuc. La ruine menaçait.

 

Enfin, Henri IV vint à bout de ses ennemis:du 15 au 27 septembre 1589 à la bataille d’Arques près de Dieppe il écrasa les armées du Duc de Mayenne, et du Duc de Parme.

 

 

 

 

 

 

 

 

chapitre IV

 

 

Si la fureur de la guerre s’était enfin éloignée, les cicatrices sur les hommes et sur la terre subsistaient. Le travail des champs peinait à reprendre, outre le manque de bras, car de nombreux paysans avaient payé de leur vie leur attachement à leur terroir, à leurs maisons, voire à leurs maîtres. Les semences faisaient aussi défaut. il faudrait aussi reconstituer le cheptel. Toutes ces entreprises demandaient beaucoup d’argent, et chez les D’Esnambuc c’est ce qui manquait le plus, depuis ces derniers événements.

 

Nicolas, le père n’avait cessé d’emprunter à des taux d’usure allant jusqu’à cinquante pour cent, et depuis des années les revenus de suffisaient pas à rembourser les intérêts. Les créanciers devenaient de plus en plus exigeants et menaçants. Pour éviter le pire à sa famille, D’Esnambuc vendait fief après fief ses domaines. En 1586 il était redevable au Maréchal de Brissac d’une très forte somme, qui augmentée des charges l’obligeait maintenant à se défaire de presque tous ses biens.

 

Il n’eut pas le temps de voir grandir Pierre, ni de parfaire son éducation comme il l’aurait souhaité. Il avait l’ambition que Pierre réalise de bonnes études, qui le conduisent un jour à rétablir l’honneur et la fortune des D’Esnambuc. Il ne constata rien de tout cela, il mourut déprimé, malade et ruiné en 1599, son fils venait d’avoir quatorze ans.

 

 

 

 

chapitre V

 

 

 

Toutes ces difficultés avaient trempé le caractère de notre héros. Pierre n’avait encore rien décidé pour son avenir, et toutes ces années il les avait passées à entraîner son corps et son esprit. C’était maintenant un beau jeune homme de grande taille, avec une forte musculature qu’il s’était faite en se livrant sans réserve, soit aux travaux des champs, soit à la manœuvre de petits voiliers qui cabotaient le long de la seine. Il aimait aussi fatiguer un cheval sous lui en galopant tout le jour. Il avait fait tous les métiers, car il ne connaissait pas l’inactivité. Avec son tempérament d’aventurier déterminé, il ne concevait qu’un seul but, auquel il dédiait sa vie : faire fortune et reconstituer autour de Quenonville tous ses fiefs.

 

En 1613 François Belain vendait leurs dernières terres pour ne pas en être chassé. Dans l’acte de vente Pierre Belain D’Esnambuc exigeait du Notaire que soit portée la mention suivante : “..Si dans les six ans à venir il faisait fortune, les acquéreurs s’engageaient à lui céder toutes ses terres moyennant une prime d’un treizième...”

 

“...CHERCHE QUI N’A..» Telle est la devise des fiers Normands qui n’hésitent pas à parcourir les continents pour y gagner gloire et argent. Cela était décidé, il serait flibustier. De l’autre côté de l’océan dans ce Nouveau Monde naviguaient des galions gorgés d’or, il s’en emparerait pour le Roi et pour sa famille. C’est là qu’il ferait fortune, il en était dès cet instant convaincu.

 

 

chapitre VI

 

 

 

 

Avec son meilleur ami Ubain du Roissey sieur de C

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 03:58

Roman Historique & d'Aventures, Portal Maxime

 

  1.  

chapitre I

 

 

 

En Pays de Caux

 

 

 

 

 

Cette bonne pluie normande qui prépare les riches récoltes avait cessé pour laisser place aux douceurs du printemps. L’herbe dans les prairies abondait et les bêtes allaient bientôt quitter les étables. Le beau et paisible pays de Caux abandonnait sa pesante cape sombre pour des habits verdoyants et fleuris.

 

Au Manoir de Quenonville le sieur Nicolas Belain D’Esnambuc manifestait une certaine nervosité en arpentant la salle en tous sens. Sa fille aînée Adrienne tentait de le rassurer par de douces paroles, rien n’y faisait.

 

Du grand escalier, une servante descendait, se pressant.

 

— Mon seigneur a un fils !

 

— Bien, très bien. Comment se porte madame ?

 

— On ne peut mieux, tout s’est parfaitement passé. Madame se repose, mais elle demande mon seigneur.

 

— Allez la rejoindre et dites-lui que je monte tout de suite.

 

— Venez m’embrasser ma fille. Voila un garçon qui consolera votre mère dont le coeur souffre toujours de la perte de votre jeune frère Georges.

 

— Mais depuis était né François, qu’elle chérit comme chacun d’entre nous.

 

— C’est certain mon enfant, mais nous pensions qu’un deuxième fils assurerait la pérennité de notre nom. Maintenant, montons présenter nos devoirs à votre mère.

 

Donnant le bras à son père, ils se dirigèrent vers la chambre de madame.

 

— Ma chère épouse je vous trouve bonne mine et j’en suis heureux. . Ou est-ce garnement que je le voie ?

 

— Près de vous dans ce berceau.

 

— A-t-il bien crié ? car je ne l’entends pas. Dites moi sage-femme si mon fils est de forte constitution ?

 

— Oui mon seigneur, c’est un beau garçon bien fait, constatez par vous même.

 

— Sacre bleu il serre mes doigts au point que je pourrais le soulever sans qu’il ne lâche prise. C’est signe d’un caractère qui ira jusqu'au bout de ses projets. C’est bien mon enfant, j’aime les hommes décidés.

 

— Donnez-moi ce petiot et attendez un peu avant de jouer avec lui.

 

— Vous ne changerez donc jamais, voilà bientôt quinze ans que vous me tyrannisez, et cela, dans ma propre maison !

 

— Nenni tant que j’aurais la charge de vos héritiers. Je ne vous conseille pas dans vos affaires que je sache !

 

— Peste ! les enfants mariés, je vous congédie.

 

D’Esnambuc parti dans un grand éclat de rire. Ces chamailleries étaient devenues un jeu dont ils ne savaient plus se passer.

 

— Ma chère femme, pensez-vous que vous serez suffisamment forte dimanche ? Je souhaiterais faire baptiser, cet enfant. J’envisage de solliciter pour parrain, et marraine Pierre Desmarais sieur de Grainville et Dame Marie Bénard.Cela vous sied-il ?

 

— Bien sûr mon ami, ce sont des personnes de qualités que j’estime beaucoup et qui nous sont attachées. Ils chériront notre enfant comme nous-mêmes.

Le sieur D’Esnambuc se pencha vers sa femme et posa un long baiser sur son front.

 

 

 

chapitre II

 

 

C‘est un beau dimanche qu’un franc soleil illumine. Sous l’immense ombre projetée par le chêne sacré et millénaire la foule des notables et des paysans travaillant sur les terres du sieur D’Esnambuc, attend. Le curé en grand apparat flanqué de deux enfants de choeur se tient sur le parvis de sa petite église dite de Saint-Quentin-d’Allouville.

Quand la famille et les proches eurent accompagné le prêtre jusqu’aux fonds baptismaux, la foule se pressa dans la maison de Dieu pour suivre la cérémonie. Puis l’Acte de baptême fut établi dans la sacristie en présence des parents et des témoins. Voici ce que dit cet acte :

 

« ..Le 9e jour du dict mois de mars mille cinq cent quatre-vingt-cinq, le fils de noble homme Nicolas Belin, sieur de Quenonville

et damoiselle Perronne,a été nommé Pierre, par noble homme Pierre Desmares, sieur de Grainville et Marie Benard..»

 

Après la messe sous le chêne de nombreux fûts de cidre furent percés, du pain et de la cochonnaille distribués.

 

L’enfant dans sa belle robe de fines dentelles d’Alençon passait de bras en bras souriant à chacun. Et chacun de dire :

 

— Comme cet enfant est charmant !

 

Charme réel, dont il saura plus tard jouer pour arriver à ses fins.

 

A SUIVRE.......

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 15:00

Figaro du 08.10.2010 

Aide médicale d'Etat : ces vérités qui dérangent 

Depuis dix ans, les étrangers en situation irrégulière peuvent se faire soigner 

gratuitement en France grâce à l'Aide médicale d'Etat (AME). Mais le coût du 

dispositif explose. Afin de comprendre pourquoi, Le Figaro Magazine a enquêté 

auprès des médecins, des hôpitaux et des pharmaciens. Et fait réagir les 

associations. 

 

Une enquête sur l'Aide médicale d'Etat? Sauve qui peut! Dans les ministères, les 

administrations, les associations humanitaires, la simple évocation de ce dispositif qui 

permet aux étrangers en situation irrégulière de se faire soigner gratuitement 

déclenche une poussée d'adrénaline. «Le sujet est explosif! s'étrangle un haut 

fonctionnaire qui connaît bien le dossier. Vous voulez vraiment envoyer tout le 

monde chez Marine Le Pen?» La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a pris la 

mesure de l'hypersensibilité du dossier lorsqu'elle a timidement évoqué devant les 

parlementaires, en juillet, l'idée de faire acquitter aux bénéficiaires de l'AME une 

contribution forfaitaire de 15 à 30 euros par an. Les associations ont aussitôt accusé 

Mme Bachelot de vouloir grappiller quelques euros sur le dos des damnés de la terre. 

Silence gêné à Bercy, où l'on prépare un tour de vis sans précédent sur le train de vie 

de la nation: «coup de rabot» sur les niches fiscales, suppressions de postes de 

fonctionnaires, déremboursements de médicaments... Mais toucher à l'AME n'est 

tout simplement pas prévu au programme de la rigueur. Le projet de budget pour 

2011 prévoit même une augmentation de 10 % ! 

Depuis deux ans, la facture de la couverture médicale des sans-papiers s'envole. 

Son rythme de progression est trois à quatre fois supérieur à celui des dépenses de 

santé de tout le pays: + 13 % en 2009 (530 millions d'euros pour 210.000 

bénéficiaires) et encore + 17 % au début de cette année. 

De toute évidence, l'enveloppe de 535 millions d'euros prévue en 2010 sera largement 

dépassée. Pour l'an prochain, ce sont 588 millions d'euros que Bercy a mis de côté 

pour l'AME. Soit, à peu de chose près, le montant des recettes fiscales que le 

gouvernement veut récupérer sur les mariés/pacsés/divorcés, ou encore le coût global 

du bouclier fiscal, qui fait tant couler d'encre. 

Afin d'y voir plus clair, les ministères de la Santé et du Budget ont commandé un 

nouveau rapport à leurs services d'inspection. L'Inspection générale des affaires 

sociales (Igas) et l'Inspection générale des finances (IGF) ont déjà planché à deux 

reprises, en 2003 et en 2007, sur les nombreuses dérives de l'AME et ont émis des 

recommandations qui ont été partiellement suivies par les pouvoirs publics... des 

années plus tard. 

Ainsi, il a fallu attendre cette année [2010 !] pour que les attestations d'AME 

soient plastifiées et comportent la photo du titulaire. 

Pourquoi tant de gêne? Echaudé par la séquence «identité nationale» et l'affaire des 

Roms, le gouvernement n'a visiblement aucune envie d'exacerber le ras-le-bol d'une 

opinion publique déjà exaspérée par la montée de la délinquance. Inutile non plus 

d'agiter un nouveau chiffon rouge sous le nez des associations, déjà très énervées 

(??????? ) par le projet de loi Besson sur l'immigration. 

Ces dernières sont sur le pied de guerre, déterminées à défendre 

jusqu'au bout l'accès aux soins gratuit et sans restriction des sans- 

papiers. 

France Terre d'asile 

   «Au nom d'une certaine idée de la France», martèle 

Pierre Henry, le président de France Terre d'asile, mais aussi parce qu'«il s'agit 

d'une question de santé publique» face à la recrudescence d'épidémies. Excédé 

qu'«on se serve de quelques cas particuliers pour faire des généralités» et jeter 

l'opprobre sur l'AME, Pierre Henry réfute toute idée de ticket modérateur: 

«Quand vous n'avez pas de ressources, chaque centime d'euro compte. Quand 

vous vivez dans une précarité extrême, il n'y a pas de médecine de confort.» 

•  La Cimade, association protestante très active auprès des sans-papiers, somme 

les pouvoirs publics de ne pas «stigmatiser encore un peu plus les étrangers». 

Il n'empêche, les députés de droite, plusieurs fois lâchés en rase campagne sur l'AME 

par les gouvernements en place, ont l'intention de revenir à la charge. 

(il serait temps !!!!) 

Au front, comme souvent sur les questions d'immigration, les députés UMP Claude 

Goasguen et Thierry Mariani n'entendent pas céder au «terrorisme intellectuel autour 

de ce dossier». A l'occasion de la discussion budgétaire, ces jours-ci, ils veulent 

ferrailler pour obtenir une «redéfinition des soins» éligibles à l'AME. En clair, 

réserver le dispositif aux soins d'urgence. «Il y a une vraie exaspération sur le terrain. 

Chacun doit maintenant prendre ses responsabilités», préviennent ces deux élus. 

Pour la première fois, les parlementaires pourraient rencontrer le 

soutien de la communauté médicale. Car médecins, pharmaciens, 

infirmières et même certains militants associatifs commencent à 

dénoncer un système sans limite ni contrôle, parfois détourné de 

son objectif initial, voire carrément fraudé. 

C'est Laurent Lantieri qui, le premier, a mis les pieds dans le plat. Dans un entretien à 

L'Express publié début septembre, le grand spécialiste français de la greffe du visage 

a confié son agacement de voir les principes du service public «dévoyés» avec 

l'AME. «Soigner les étrangers en cas d'urgence ou pour des maladies contagieuses 

qui pourraient se propager me paraît légitime et nécessaire, prend-il soin de préciser. 

En revanche, je vois arriver à ma consultation des patients qui abusent du système.» 

Et de raconter l'histoire de cet Egyptien qui avait eu le doigt coupé bien avant de 

s'installer en France et demandait «une opération de reconstruction», prétextant qu'il 

n'avait pas confiance dans la médecine de son pays. «En réalité, poursuit le 

chirurgien, ce monsieur s'était d'abord rendu en Allemagne, mais il jugeait bien trop 

élevée la facture qu'on lui avait présentée là-bas. Une fois en France, il avait obtenu 

l'AME et il estimait avoir droit à l'opération!» Ce que Laurent Lantieri lui refusa. 

Du tourisme médical aux frais du contribuable? Claudine Blanchet-Bardon n'est pas 

loin de le penser. Cette éminente spécialiste des maladies génétiques de la peau voit 

parfois débarquer à sa consultation de l'hôpital Saint-Louis des patients AME venus 

du bout du monde exprès pour la voir. «Je vais vous dire comment ça se passe, 

confie-t-elle. Ils tapent le nom de leur maladie sur internet au fin fond de la Chine, 

tombent sur mon nom parmi d'autres et découvrent qu'en France, ils peuvent se faire 

soigner gratuitement. Ils arrivent clandestinement ici, restent tranquilles pendant trois 

mois et débarquent à ma consultation avec leur attestation AME, accompagnés d'un 

interprète. L'interprète, lui, ils le payent.» Le coût des traitements au long cours de ce 

type d'affection se chiffre en dizaines de milliers d'euros par an. 

Avec certains pays proches comme l'Algérie, l'affaire est encore plus simple. Un 

cancérologue raconte, sous le couvert d'anonymat : «Nous avons des patients qui 

vivent en Algérie et qui ont l'AME. Ils viennent en France régulièrement pour 

leur traitement, puis repartent chez eux. Ils ne payent que l'avion...» 

De plus en plus de médecins réclament un «véritable contrôle médical lors de 

l'attribution de l'AME». Ou, au moins, un accord de la Sécu avant d'engager certains 

soins. Car, à la différence de l'assuré social lambda, le bénéficiaire de l'AME n'a nul 

besoin d'obtenir une «entente préalable» avant d'engager des soins importants. C'est 

ainsi que des femmes sans-papiers peuvent faire valoir leurs droits à des traitements 

d'aide médicale à la procréation. «Pur fantasme!» s'insurgent les associations. «Elles 

ne sont pas très nombreuses, mais on en voit...» répond une infirmière d'une grande 

maternité de l'est de Paris, choquée que «la collectivité encourage des femmes vivant 

dans la clandestinité et la précarité à faire des enfants».  Chaque tentative de 

fécondation in vitro (FIV) coûtant entre 8000 et 10.000 euros, la question mérite 

effectivement d'être posée. 

Le député Thierry Mariani n'en finit pas de citer cet article paru il y a deux ans et 

demi dans Libération* qui raconte l'histoire incroyable d'un couple de Camerounais 

sans-papiers qui voulait un enfant. Monsieur est «séropositif, il a deux autres femmes 

et sept enfants au Cameroun». Suivi en France pour son sida, il vient de se marier 

pour la troisième fois, mais sa jeune femme «n'arrive pas à être enceinte» et «s'est 

installée dans la banlieue parisienne depuis qu'elle a décidé de tenter une FIV. (...) 

Sans papiers, elle est en attente de l'Aide médicale d'Etat». Les médecins étaient, 

paraît-il, «perplexes» face à cette demande, mais ils finiront par y accéder. 

A l'heure où les hôpitaux croulent sous les déficits, «cette distribution aveugle de 

l'AME», selon le mot de Mme Blanchet-Bardon, finit par excéder les praticiens 

hospitaliers, «coincés entre leur devoir de soignant et les limites de la solidarité 

nationale». 

Pierre Henry, de France Terre d'asile, balaie les allégations de tricheries : «S'il y a 

des abus, les premiers coupables sont les médecins.» Mais le corps médical 

renvoie, lui, vers la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) qui délivre le 

précieux sésame. «Nous, on est là pour soigner, pas pour vérifier les attestations 

AME», souligne un médecin urgentiste. 

Le problème est que la CPAM ne fait elle-même qu'appliquer des textes d'une 

extrême légèreté, les seules conditions requises pour obtenir l'AME étant trois 

mois de résidence en France et des ressources inférieures à 634 euros par mois. 

Les demandeurs étant clandestins, le calcul des ressources relève de la fiction. «Nous 

prenons en compte les ressources au sens large: il s'agit plutôt des moyens de 

subsistance», explique un travailleur social, qui concède n'avoir aucun moyen de 

vérifier les dires du demandeur. 

En l'absence de données fiables, la situation des bénéficiaires de l'aide médicale est 

l'objet de vastes débats. Pour les associations, «l'extrême précarité» des immigrés 

clandestins justifie pleinement leur prise en charge totale par la solidarité nationale. 

Une affirmation qui doit être quelque peu nuancée. Selon une enquête réalisée en 

2008 par la Direction des études du ministère des Affaires sociales (Drees) auprès des 

bénéficiaires de l'AME résidant en Ile-de-France, «près de 8 hommes et 6 femmes sur 

10 travaillent ou ont travaillé en France». Il s'agit essentiellement d'emplois dans le 

bâtiment, la restauration et la manutention pour les hommes, de ménage et de garde 

d'enfants pour les femmes. 

L'hôpital représente un peu plus des deux tiers des dépenses AME, le solde relevant 

de la médecine de ville. Très souvent refusés par les praticiens libéraux en secteur II 

(honoraires libres), ces patients fréquentent assidûment les centres médicaux des 

grandes villes où toutes les spécialités sont regroupées. «Comme c'est gratuit, ils 

reviennent souvent», soupire une généraliste qui se souvient encore de la réaction 

indignée d'une de ses patientes, tout juste régularisée, à qui elle expliquait qu'«elle 

allait dorénavant payer un peu pour ses médicaments, et que pour (eux) aussi, c'était 

comme ça...». 

Aucun soignant - ni aucun élu d'ailleurs - ne remet en cause l'existence de l'AME ni 

sa vocation dans la lutte contre la propagation des épidémies, notamment de la 

tuberculose, en pleine recrudescence. Dans l'est de Paris, une épidémie de gale qui 

avait frappé un camp d'exilés afghans l'an dernier a pu être éradiquée efficacement 

grâce à l'aide médicale. Mais c'est la gratuité généralisée des soins qui choque un 

nombre croissant de médecins et de pharmaciens. 

Dans cette officine proche d'une gare parisienne, on voit défiler chaque jour une 

dizaine de clients avec une attestation AME. «Pour la plupart, c'est de la bobologie: 

aspirine, sirop...» raconte la pharmacienne, qui vérifie avec soin les documents 

présentés. «La paperasserie, c'est l'horreur. Les attestations papier sont tellement 

faciles à falsifier.»Parfois, la clientèle AME est plus nombreuse, comme dans ce 

quartier du Xe arrondissement de Paris où les bobos cohabitent avec une forte 

population immigrée. «Sur 60 ordonnances par jour, je fais une vingtaine d'AME», 

raconte la gérante d'une pharmacie. Dans le lot figurent presque à chaque fois deux 

ou trois trithérapies (traitements anti-sida) et autant de Subutex (traitement de 

substitution à l'héroïne). «Le reste, poursuit-elle, ce sont généralement des traitements 

pour les petites maladies des enfants, des gouttes, des vitamines, car nous avons une 

forte communauté asiatique dans le quartier.» 

Les pharmaciens sont particulièrement vigilants sur le Subutex, objet de tous les 

trafics. Même si la Sécu veille au grain, il est bien difficile d'empêcher un patient 

muni de son ordonnance de faire la tournée des pharmacies pour se fournir en 

Subutex avant de le revendre. Le tout sans débourser un euro. 

Il y a deux ans, un vaste trafic de Subutex, via l'AME, a été démantelé entre la France 

et la Géorgie. «L'AME, c'est une pompe aspirante», insiste un autre pharmacien, las 

de distribuer toute la journée gratuitement des médicaments de confort et des 

traitements coûteux à « 

  des gens qui n'ont en principe pas de papiers en France, alors 

 

que les petites dames âgées du quartier n'arrivent pas à se soigner 

  ». 

 

Sur le terrain, l'explosion des dépenses a été ressentie par tous. Et chacun a son 

explication. 

Pour les associations, c'est le résultat  de la politique anti-immigration du 

gouvernement. Le durcissement du droit d'asile aurait rejeté dans la clandestinité un 

nombre plus élevé d'exilés. En outre, les sans-papiers, craignant plus que jamais 

d'être interpellés, attendraient la dernière minute pour aller se faire soigner. «De plus 

en plus de patients arrivent chez nous dans un état de santé extrêmement délabré», 

souligne-t-on à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), dont les 45 

établissements ont vu leur facture AME grimper de 16 % l'an dernier (à plus de 113 

millions d'euros). Des soins plus complexes et des durées de séjour plus longues font 

flamber les coûts. 

Les travailleurs sociaux ont aussi noté depuis le printemps 2009 un afflux 

d'immigrants d'Europe de l'Est et de l'ex-Union soviétique: des Roumains et des 

Bulgares  (souvent des Roms), mais aussi des Tchétchènes, des Kirghiz, des 

Géorgiens, et même des Russes. Les associations sont débordées par ces arrivées de 

familles entières. «On ne va pas pouvoir accueillir tout le monde», soupire 

Geneviève, permanente dans un centre d'accueil pour étrangers, qui se souvient d'un 

Roumain arrivé en France il y a peu, avec pour seul bagage un petit bout de 

papier sur lequel son passeur avait écrit: «Ici boire manger dormir argent.» 

* Libération du 24 janvier 2008. 

 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 15:08

CANTONA, BESANCENOT, MELANCHON !!! Vive le communisme bolchevique, ce grand fiasco économique, misère des peuples qui l'ont subi partout ou il a sévi, ne survivant que par la force répressive d'une dictature impitoyable. Voilà ou mènent ces idées imbéciles, utopiques d'un âge heureusement révolu. Ces gens là, associés aux socialistes, voir ce qu'ils ont fait de la Grèce, du Portugal, de l'Espagne... et d'autres !!!

C'est ça que vous voudriez pour la France ???? Observez la bataille rangée pour le pouvoir entre les socialistes et leurs acolytes.... Ont-ils le temps de penser à la France et aux solutions courageuses dont elle a besoin ???

Réfléchissez bien, et à deux fois même !

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 00:34

Les finances publiques doivent être saines,

le budget doit être équilibré,

la dette publique réduite,

l'arrogance de l'administration combattue et contrôlée,

l'aide aux pays étrangers doit être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite,

la population doit encore apprendre à travailler au lieu de vivre de l'aide publique,

 

CICERON- 55 avant Jésus Christ. Moralité, la crise dure depuis 2065 ans.

C'est rassurant !

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 00:24
> > >Mademoiselle DELORS> >   > >On sait qu'elle porte le nom de son ex mari
> > > > > > > > 
Le 20 mars 2004, divorcée de Xavier Aubry dont elle a gardé le nom, elle épouse en secondes noces l'avocat lillois Jean-Louis Brochen, salafiste et avocat musulman.
> > > > > > > > >Mais on ne sait pas tout !
> > > > > > > > Voici le portrait de son époux !  MONSIEUR et Mme BROCHEN !
  >
> > > > > >
> > > > Jean-Louis Brochen
> > > > > > > Il est inscrit au barreau de Lille depuis 1969, spécialisé en droit pénal et en droit social. 
> > > > > > > > En 1971, à la mort de son père, il reprend son cabinet. 
> > > > > > > > Il est bâtonnier du barreau de Lille en 1992 et 1993, comme celui-ci l'avait été avant lui.

> > > > > > > Son fils cadet aussi est avocat, associé au cabinet familial.
> > > > > > > > > > En 1993, il défend les 17 lycéennes voilées exclues par le lycée Faidherbe
> > > > > > > > En 
2001, aux assises de Douai, il défend l'un des trois membres du gang de Roubaix.Ajoutons qu'il a aussi défendu le sinistre groupe de Rap "Sniper" ouvertement raciste (anti-blanc bien sûr !) de passage à Lille en 2003....Il épouse Martine Aubry, maire de Lille le 20 mars 2004.Il est l'avocat de la ville de Tourcoing et de personnalités de la municipalité de Lille … of course !!!Il participe à la rédaction d'un livre, l’Acharnement (Chronique de la répression des 7 postiers de Lille Lezennes), et aux tournages d'un épisode de Justice en France de Daniel Carlin et Tony Lainé et d'un documentaire pour France-3 « Roubaix commissariat central » (un film de Mosco Boucault) en tant que conseiller juridique.Il est surnommé « l'avocat des islamistes »   !!!!!  AVIS A TOUS !!!!!Il faut que tous les Français sachent à quoi ils devront s’attendre si Martine Aubry arrivait un jour par malheur au pouvoir !?!?!
> > > > > > > > 
Nous entrerons de plain-pied dans l'islam comme cela est déjà le cas à Lille.
Il suffit de voir que depuis qu'elle dirige sa ville, il y a une demande de différenciation de la nourriture dans les cantines scolaires !!On comprend mieux maintenant 
> > > > > > > > 
-  le nombre d'employés musulmans à la mairie de Lille
> > > > > > > > 
-  la piscine réservée aux musulmanes 
> > > > > > > > 
-  la cuisine différenciée dans les écoles
> > > > > > > > 
-  les banques musulmanes
> > > > > > > > 
-  les écoles islamiques
> > > > > > > > 
-  les cinémas, les restaurants, les salles de spectacles séparées pour chaque sexe
> > > >
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